Les meilleures chaussures avec une lame en carbone (classement 2021)
Découvrez notre guide pour bien choisir ses chaussures de running avec lame en carbone.
Mise à jour : mars 2021.
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Elle propose une semelle épaisse avec 35 mm sous le talon et 25 mm sous l'avant-pied. La mousse FuelCell donne un amorti plutôt doux avec une pointe de fermeté sous le talon. On retrouve ainsi une mousse très similaire à celle de l’Adidas Adios Pro. Cela donne un bon confort mais les testeurs ont trouvé le rebond finalement modéré. La lame de carbone — discrète sous le pied — fait son travail et contribue à fluidifier la foulée mais pas autant que sur d’autres modèles similaires (au hasard l’AlphaFly de Nike). Ainsi, la configuration se rapproche un peu plus d'une chaussure traditionnelle, ce qui peut en faire une option intéressante pour les coureurs à la recherche d'une chaussure carbone plus accessible, plus confortable.
Ensuite, le mesh est doux et relativement épais pour une chaussure de course. Cela renforce l’impression de confort générale. La chaussure taille fidèlement à la pointure annoncée mais le maintien est un peu relâché au niveau du milieu du pied selon plusieurs coureurs. Ils s’inquiètent que celui-ci puisse se révéler insuffisamment strict pour la compétition comme le marathon. Pour le reste, les orteils ont de l’espace et le contrefort cale bien le pied dans la chaussure. Le design est également joli avec un profil effilé et des couleurs fluorescentes criardes, même si cela dépend bien sûr des goûts.
Enfin, la semelle extérieure Dynaride avec ses petits crampons triangulaires en caoutchouc donne une bonne traction et semble résistante — les testeurs n’ont pas noté de traces d’usure après plusieurs entraînements. De plus, les crampons remontent sur la pointe de la chaussure pour former un pare-pierre qui protège le pied et rend la chaussure plus solide.
En résumé, la FuelCell TC est une très bonne chaussure de running avec lame en carbone qui fait le pari d'une configuration douce et flexible. Cela lui permet de concilier performance et confort pour la rendre plus polyvalente. Qu'on ne s'y trompe pas : c'est une chaussure taillée pour le marathon mais qui est également très bien adaptée pour les entraînements quotidiens vigoureux.
- Grand confort
- Amorti souple très agréable
- Lame carbone discrète et qui offre un bon dynamisme
- Empeigne ample et souple
- Bonne polyvalence qui la rend accessible et adaptée à la fois à la compétition et à l'entraînement
- Empeigne un peu trop relâchée au niveau du médio-pied
- Peut-être pas aussi "explosive" que ses concurrentes directes
Quand on vous disait que la chaussure est équipée d'une lame en carbone, c'était pour simplifier. En réalité, ce modèle comporte non pas une mais six lames ! En effet, tout d'abord, on en trouve une en nylon infusé de carbone sous le talon pour améliorer la stabilité et compenser le profil étroit de la chaussure à l'arrière. Ensuite, il y a cinq "EnergyRods" en TPU infusé de carbone qui supportent les orteils pour promouvoir une foulée fluide et dynamique. Ces lames de propulsion sont entourées de la nouvelle mousse Lightstrike Pro qui est très souple. Le tout donne une semelle épaisse avec 39 mm de hauteur sous le talon et 31 mm sous l'avant-pied. Les testeurs ont trouvé le résultat époustouflant en termes d'efficacité et de sensations de courses. En effet, ils notent des "transitions fluides" du talon aux orteils ainsi qu'un équilibre parfait entre douceur et rebond. Ainsi, le ressenti est vraiment moelleux et souple avec la mousse Lightstrike Pro mais les lames en carbone donnent une bonne structure et une impulsion naturelle lors de la course. Le seul bémol concerne le poids de la mousse : celle-ci est en effet plus lourde que celle de ses concurrentes (comme ZoomX de Nike). La chaussure est loin d'être lourde mais elle n'est pas aussi légère que ce que l'on pourrait attendre d'une chaussure de ce type.
L'Adidas Adizero Adios Pro brille également grâce à son empeigne Celermesh qui offre un maintien du pied supérieur grâce à sa texture unique. De plus, elle assure une très bonne ventilation tout au long de la course et laisse de l'espace aux orteils à l'avant sans que cela ne réduise le maintien. La seule critique que nous avons vu reproche à la partie au niveau du talon d'irriter le tendon d'Achille mais il se peut que ce ne soit qu'un incident isolé.
Enfin, la semelle extérieure est étonnamment lisse avec un caoutchouc résistant mais sans relief. Rassurez-vous cependant, les testeurs n'ont pas trouvé que cette configuration diminuait la durabilité ou l'adhérence, bien au contraire !
En résumé, l'Adidas Adizero Adios Pro est une excellente chaussure de running pour la compétition qui propose une configuration originale et efficace avec notamment les lames en carbone EnergyRods sous les orteils. Le confort est au rendez-vous et l'amorti est absolument spectaculaire à en croire les coureurs qui ont testé la chaussure.
- Grand confort général
- Amorti impressionnant qui allie retour d'énergie et douceur
- Mesh bien aéré qui offre un maintien précis tout en étant ample au niveau des orteils
- EnergyRods (tiges en TPU/carbone) efficaces sous l'avant-pied
- Design très joli
- La plateforme étroite sous le talon surprend au début même si la stabilité est convenable
- Chaussure légère mais plus lourde que ses concurrentes directes
- Grand confort
- Chaussure ultra-légère
- Amorti très réactif pour de très bonnes sensations de course
- Empeigne fine et souple qui maintient le pied agréablement
- Design futuriste époustouflant
- Prix élevé
- Grand confort
- Empeigne qui offre un maintien parfaitement ajustée et une bonne ventilation
- Lame en carbone à la fois discrète et efficace
- Design épuré très réussi
- Chaussure ultra-légère
- Des doutes sur la durabilité de la semelle
- Grand confort
- Amorti efficace et dynamique
- Lame en carbone qui offre une bonne réactivité tout en conservant une foulée naturelle
- Empeigne souple bien aérée qui garantit un maintien sûr du pied, idéal pour la compétition
- Poids léger
- Plateforme rigide dans l'ensemble ce qui risque de ne pas convenir à tous les coureurs
- Chaussure un peu étroite pour les coureurs qui ont des pieds larges
- Grand confort
- Amorti ferme, dynamique et stable
- Lame en carbone Carbitex efficace pour faciliter une meilleur propulsion lorsque le rythme s'accélère
- Chaussure robuste pour un modèle de compétition de ce type
- Maintien du pied discret et efficace
- Chaussure destinée avant tout à la vitesse et donc pas très adaptée pour les allures lentes (e.g. entraînement quotidien tranquille, session de récupération)
- Poids un peu élevé pour une chaussure de ce type (la Vaporfly Next% de Nike fait moins de 200 g en comparaison)
- Grand confort
- Amorti confortable et réactif grâce à la combinaison FuelCell/lame de carbone
- Modèle solide
- Empeigne spacieuse et souple
- Joli design
- Languette fine qui a tendance à glisser
- Poids un peu élevé pour une chaussure censée être faite pour la course
- Grand confort
- Amorti à la fois élevé et dynamique
- Poids relativement léger
- Empeigne fine et souple très agréable
- Design novateur qui rivalise avec Nike
- Chaussure un peu rigide d'après quelques coureurs
- Prix élevé pour une durabilité standard
- Empeigne qui peut se révéler un peu trop ample pour certains coureurs
Tout d’abord, il faut remettre la Carbon X 2 dans le contexte de 2020. Après la ruée vers les chaussures carbones en 2018/2019, le stade de la nouveauté est passé. Nous avons désormais l’embarras du choix avec chaque grande marque proposant au minimum un voire deux modèles avec lame en carbone. À ce niveau, le poids de la Carbon X 2 se situe dans la fourchette haute avec 239 g (modèle homme). À titre de comparaison, l’Adidas Adios Pro pèse 224 g et la Nike Alphafly 229 g malgré leurs semelles de près de 4 cm d’épaisseur.
La Hoka Carbon X 2 propose une semelle plus fine qu’auparavant avec 32 mm pour les hommes et 30 mm pour les femmes sous le talon et un drop de 5 mm. L’amorti de la mousse CMEVA est plus doux mais reste ferme dans l’ensemble. La lame en fibre de carbone, très rigide sur le premier modèle, est également un chouia plus flexible, ce qui donne un effet de propulsion fluide mais moins prononcé qu’auparavant, selon les testeurs. De plus, l’amorti plus moelleux atténue le ressenti du sol. Ce léger changement de configuration permet de gagner en confort et en polyvalence pour pouvoir courir plus longtemps.
Ensuite, l’empeigne reste très similaire à celle du premier modèle mais avec un nouveau talon élancé, montant, en forme de flamme. Celui-ci a été bien reçu dans l’ensemble, notamment en raison de son rembourrage qui cale le talon confortablement dans la chaussure. De plus, le mesh est un peu plus épais ce qui le rend plus résistant qu’auparavant. Le résultat est un maintien un poil plus serré. Les testeurs ont salué cette amélioration, notant que cela rend la chaussure plus apte à la compétition. Enfin, le talon “Swallow Tail” large et riche en mousse pour plus de stabilité, conçu pour les coureurs qui attaquent du talon (la majorité), permet un amorti plus confortable au moment où le pied entre en contact avec le sol. Cependant, si vous attaquez de l’avant-pied ou du médio-pied, le bénéfice risque d’être minime et pourrait même vous alourdir pour rien.
En ce qui concerne la durabilité, la mousse caoutchoutée n’est franchement pas idéale pour avaler les kilomètres. Ainsi, certains utilisateurs ont remarqué des traces d’usures après environ 250 km, ce qui est peu si l’on prend en compte le prix de la chaussure. Malheureusement, c’est souvent le cas avec les chaussures de compétition avec lame en carbone.
En résumé, la Hoka Carbon X 2 reste fidèle au premier modèle avec un amorti ferme et dynamique qui se prête bien aux longues distances. Cependant, sa formule séduit sans impressionner et sa durabilité limite sa polyvalence. Fans d’Hoka, foncez ! Pour les autres, prenez le temps de comparer avec la concurrence pour choisir ce qui vous correspond le mieux.
- Amorti confortable et dynamique
- Empeigne à la fois robuste et légère qui offre un maintien impeccable, notamment grâce à la nouvelle forme du talon
- Poids léger
- Bonne polyvalence pour aller vite et loin
- Des doutes sur la durabilité de la semelle
- Modèle plus étroit qu'avant, ce qui pourrait gêner certains coureurs
Les chaussures avec lame en carbone, c’est quoi ?
La lame (ou plaque) en carbone est une technologie relativement nouvelle inventée par Nike pour son projet Breaking2. Le but de celui-ci était de réaliser un marathon en moins de deux heures. Pour cela, la marque américaine a rassemblé des stars de la discipline comme Eliud Kipchoge et conçu une nouvelle chaussure : la Vaporfly. La première chaussure avec lame en carbone était née.
Comme son nom l’indique, la lame en carbone est une unité à base de fibre de carbone. Cette matière est réputée pour sa solidité et sa légèreté. Ainsi, la plupart des chaussures avec plaque en carbone sont ultra-légères avec moins de 220 grammes au compteur.
Souvent combinée à une semelle très épaisse (mais pas toujours), la lame en carbone a pour but de rendre la course plus efficace et plus fluide pour économiser les efforts du coureur. Pour cela, elle insuffle un rebond et un mouvement de bascule lors de la course.
Un succès phénoménal
Si ce type de chaussures a suscité un engouement immédiat c’est que, pour une fois, on a affaire à bien plus qu’une simple opération marketing : ces chaussures sont imbattables en compétition ! Eliud Kipchoge a battu le record du monde officiel du marathon à Berlin en 2018 avec un chrono de 2:01:39. Il a même failli passer sous la barre des 2 heures lors d’un essai Breaking2 en 2:00:25 (même si ce record n’a pas été homologué). Pareil du côté des femmes avec Brigid Kosgei qui a pulvérisé le record du monde en 2:14:04 en 2019 au marathon de Chicago.
Les chaussures carbones de Nike sont si efficaces que certains athlètes sponsorisés par des marques concurrentes les portent en cachant le logo. De nombreux articles se sont d’ailleurs interrogés sur le fait que ces chaussures puissent offrir un avantage déloyal lors des courses officielles. Par exemple, le New York Times a réalisé une étude qui a conclu que les coureurs qui portaient les Next% étaient 4% à 5% plus rapide que la meilleure alternative.
Face à ces critiques, World Athletics (anciennement IAAF) a mis en place les règles suivantes pour encadrer ces chaussures :
- La semelle ne doit pas être plus épaisse que 40 mm
- La semelle ne doit pas contenir plus d’une lame rigide (en carbone ou autre matière) qui couvre soit la longueur entière de la chaussure ou une partie de la chaussure. Il est possible d’avoir une lame en plusieurs parties mais elles ne doivent pas se chevaucher.
- La chaussure ne doit pas être un prototype : il faut qu’elle soit commercialisée depuis déjà au moins 4 mois.
La contre-attaque s’organise chez les concurrents de Nike
Face à ce succès en lame de fond (pardonnez le jeu de mots), les marques concurrentes ont commencé à organiser la riposte pour ne pas perdre leurs athlètes (et leurs clients).
Certaines grandes marques comme Asics, Saucony et Adidas ont mis un peu de temps pour dévoiler leur premier modèle afin d’être sûrs de proposer des alternatives sérieuses à la gamme Next%.
À l’heure actuelle voici les meilleurs chaussures avec lame en carbone disponibles :
Foire aux questions (FAQs)
Pourquoi ces chaussures sont-elles si chères ?
Ces chaussures demandent beaucoup d’investissement pour pouvoir se démarquer de la concurrence et exceller en compétition officielle. Ainsi, les marques demandent un prix élevé pour compenser les sommes investies. La fibre de carbone est également une matière onéreuse. Autre explication : ces chaussures sont souvent fabriquées en petite quantité et les coureurs se les arrachent. Par exemple, l’Adidas Adizero Adios Pro était en rupture de stock seulement quelques heures après son lancement.
Peut-on s’entraîner quotidiennement avec ce type de chaussures ?
Cela dépend avant tout du modèle. Dans l’ensemble, leur châssis ultra-léger les rend plus vulnérables que les chaussures de running classiques. Cependant, certains modèles sont plutôt durables et résistent bien à l’usure comme la Saucony Endorphin Pro. À l’inverse, d’autres auront du mal à faire plus de 200 km (comme la Brooks Hyperion Elite).
Ainsi, nous vous recommandons d’alterner et de ne pas vous entraîner exclusivement avec ce type de chaussure. Cela vous permettra de mieux développer vos muscles et de garder vos chaussures en bonne forme pour le jour de votre compétition (si vous en avez une).
Quels modèles Nike sont équipés d’une lame en carbone ?
Toutes les chaussures de la gamme NEXT% en ont une.
Les chaussures carbones sont-elles meilleures que les chaussures de running classiques ?
Tout dépend de votre objectif. Si vous souhaitez établir un nouveau record personnel en compétition, alors oui il y a un faisceau de preuves qui démontre que ces chaussures permettent d’aller plus vite que des chaussures classiques.
Si vous voulez avant tout courir tranquillement avec comme but principal de ne pas vous blesser alors la réponse est plus compliquée. Dans ce cas, il est recommandé de les essayer tout en alternant avec d’autres chaussures classiques. Vous pourrez alors décider en fonction de votre expérience et de votre ressenti personnel.